DENISE: J'enquête les conditions sur lesquelles Monsieur Avocé Honolon à été renversé par la voiture immatriculée 97-88, votre voiture, il y a deux mois, vers 19 heures.
M. CHADAS: (change brusquement de ton) À quel titre vous melez-vous de cela ? Je n'ai pas le temps. Je vous préviens.
DENISE : Ne vous emporté pas, Monsieur. Je suis chargé des intérêts de Monsieur Avocé Hololon. Il assure que votre voiture l'a heurté alors qu'il avait presque franchi la chaussée. Il affirme que la visibilité était nette et que...
M. CHADAS : (la coupant) .. J'ai eu l'occasion de faire toute mes déclarations aux gendarmes qui ont fait le constat. Je n'ajouterai rien de plus. Votre Avocé est un fieffé menteur. Il y avait du brouillard sur la route. J'arrivais au carrefour quand il a surgit de derrière un camion à l'arrêt sur la gauche. J'avais même allumé mes feux de route.
DENISE: mon client soutient le contraire.
M. CHADAS: Votre client ? Qui êtes-vous ?
DENISE: Je suis avocat ; maître Denise pour vous servir.
M. CHADAS: (se tord de rire). Non ! Vous voulez plaisanter. Une jeune fille avocate, allez le raconter d'autres. J'ai été assez complaisant. Excusez-moi, j'ai du travail.
DENISE : Ne le prenez pas sur ce ton. Je tiens à découvrir la vérité et, à priori, je ne doute pas de vous. Vous avez plutôt intérêt à m'aider.
M. CHADAS: Il n'y a qu'une vérité, celle que je vous ai dite.
DENISE : Et mon client affirme que votre excès de vitesse au carrefour explique l'accident. Vous n'auriez pas freiné.
M. CHADAS: Je suis désolé pour vous, votre client, comme vous dites, ment pour se faire accorder des domages et intérêts. Cela ne prend pas avec moi.
DENISE : Vous aviez un passager à bord de votre voiture. Non. Une passagère, une jeune fille paraît-il. Qui est-elle ?
M. CHADAS: Il ne saurait être question de mêler ma secrétaire à cette affaire. Elle ne tenait pas de volant.
DENISE : Son témoignage peut être utile pour clarifier les choses.
M. CHADAS: D'ailleurs, les gendarmes l'ont témoignée elle elle aussi.
DENISE : Alors, pourquoi il n'y a pas de trace de l'interrogatoire de cette fille dans le dossier ?
M. CHADAS : surveillez votre langage s'il vous plaît. Mademoiselle Nathalie n'est pas une fille. Ma secrétaire est une personne respectable.
DENISE : Nathalie dites-vous ? Est-ce dans votre service que travaille Nathalie Adouna ?
M. CHADAS: Et alors ?
DENISE : Cela tombe bien. Elle est ma cousine et je pourrai l'interroger à loisir. Que vous le vouliez ou non.
M. CHADAS: Interroger-la tant que vous voudrez. Elle ne dira rien de plus que moi. Elle somnolait quand l'accident s'est produit.
DENISE : Me permettez-vous de la voir maintenant ?
M. CHADAS: Je suis désolé ; je n'ai pas que cela à faire, et mon bureau n'est pas le cabinet d'un juge d'instruction.
DENISE : Cela ne fait rien. Je reviendrai, Monsieur. Je souhaite vraiment que vous l'ayez dit toute la vérité. Au revoir Monsieur.
M. CHADAS: Ne vous donnez pas la peine de revenir. Adressez-vous à mon avocat.
(Denise sort)
M. CHADAS: Ah ! Cet imbécile d'Avocé s'attaque à forte partie. S'il n'a trouvé que cette gamine pour plaider sa cause, il peut courir (il ricane). Qu'espére-t-elle tout de même ? Je m'entiendrai strictement au recommendations de mon avocat : Dire et répéter que je circulait vers 19 heures, assurer qu'il y avait du brouillard et que je roulais à 40 kilomètres à l'heure. Ah ! Quel a tout de même cet avocat ! Ah ! Ah !
(Acte 1, scène 4. P. 21 -23)
Jean Pliya à bien montré et condamné la corruption chez des patrons à partir de ce personnage qui utilise sa position patronal pour profiter dans une manière inapproprié et inadmissible de ses subalternes, surtout les jeunes filles; Nathalie par exemple. M. Chadas dû à son influence comme son patron, il a des relations sexuelles avec elle. Et c'est ce qui montre principalement le fait qu'il est corrompu.
M. CHADAS: ...Quel métier!
(II sonne 3 fois pour oppeler Naihalie. En attendant son arrivée, il arrange son nœud, se lisse les cheveux. Nathalie entre sans frapper et toussant très fort, se presse la poitrine. Elle tient un papier à la main)
Eh, là! Quelle-toux Nathalie ? Tu as pris froid ?
NATHALIE : Oh, oui !patron. L'autre soir, quand nous étions ensemble au clair de lune.
M. CHADAS : Impossible ! Comment est-ce arrivé ?
NATHALIE: Vous m'aviez refusé de fermer les vitres de la voiture.(Elle touse encore). Et voilà le résultat.
M. CHADAS : Mille excuses. Nathalie. Je suis impurdonnable. Approche. Viens me montrer la gravité de ton mal.
NATHALIE : Vous vous y connaissez aussi en médecine ?
M. CHADAS : Bien sür, je suis un homme universel surtout, quand j'a affaire aux jolies filles. Depuis que je t'ai connue, je suis devenu un autre homme.
NATHALLE : Vous me fatez toujours, pairon. Si vous n'étiez pas si gentil, j'hésiterais à vous croire. Je suis fière de travailler avec vous. (Elle se rapproche de M. Chudas. Celui-ci lui prend la main).
M. CHADAS : Merci ma chérie, ma belle Nathalie. (Il l'attire vers lui).
NATHALIE : Attention, patron. (Elle tousse deux fois). On vous entend. Nous sommes au bureau. Voici le texte que j'ai tapé. (Elle le pose sur la table).
M.CHADAS : (se ressaisi). Oh, oui ! Bien sûr. Laissez ça. Je le lirai plustard (Le téléphone sonne. M. Chadas décroche l'écouteur).
NATHALIE: A bientot. patron. (Elle envoie un baiser du bout des doigis à M. Chadas qui lui répond de la même façon)
Monsieur Chadas est aussi un homme arrogant, orgueilleux, méchant et vénal, qui ne suit pas les éthiques de son travail, surtout comme un patron. Les habitudes déplaisante de M. Chadas se montre dans presque toutes ses rapports avec d'autres personnages de la pièce. Il se considère trop important et indispensable. C'est pourquoi il se comporte de manière inadmissible et incongruent au travail jusqu'à ce qu'il est renvoyé.
Aussi, Il représente la pensée et le comportement corrompu, honteux et déplaisante de certains chefs et patrons dans le monde, surtout en Afrique, qui se considère supérieur dans toute disposition et considèrent les gens qu'ils dirigent inférieurs. M. Chadas symbolise les chefs qui profite de leur position dans une manière inacceptable. C'est à partir des conduites et des méfaits de ce personnage que l'auteur arrive à bien passé son message principal de la pièce théatrale La Secrétaire particulière.
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